J’ai découvert il y a peu, un lieu magique, en pleine nature : un moulin au bord d’une rivière. Au-delà du cadre idyllique, j’aime ici la volonté du propriétaire d’en faire un lieu le plus autonome possible.Eau pompée et filtrée, toilettes sèches, panneaux photovoltaïques, poêle et cheminée pour le chauffage, phyto-épuration, potager et, à venir, une roue pour gagner en indépendance électrique et un récupérateur d’eau de pluie…
Le parti pris de l’autonomie a été défini à l’achat du moulin, il y a une dizaine d’années, et développé au fil du temps. La restauration du lieu a également fait l’objet d’une attention particulière dans les matériaux utilisés (chaux, chanvre, etc…).En vivant dans ce lieu, je me suis rendue compte que gagner en autonomie n’est pas seulement un choix ponctuel mais nécessite un engagement au quotidien car il impose quelques obligations : couper, stocker, ranger le bois , nettoyer les crépines, les filtres des pompes à eau, mais aussi de la phyto ;-), vider les toilettes, etc…
Ce mode de fonctionnement apporte aussi son lot de satisfactions, à commencer par celle, toute simple, d’essayer de réduire notre impact énergétique.Il engage au quotidien notre responsabilité, celle d’agir, de se reconnecter à notre naturalité et de se rappeler que chacun de nos comportements, de nos gestes a des conséquences immédiates sur notre environnement. »